mardi 23 août 2016

Tout vient à point



Presque tout dans notre société nous empêche de développer notre patience. Toujours plus vite. Nous nous habituons à tout obtenir immédiatement. Avant toutes choses, je tiens à préciser que la patience n’est pas un profil de personnalité : ce n’est naturel pour personne et tout le monde peut la développer. Il faut dépasser le cadre de la vie terrestre afin de voir la vie différemment et ainsi, développer certaines qualités, dont la patience, qui sont trop souvent oubliées de nos jours.  L’impatience se retrouve de plus en plus autour de nous pour plusieurs raisons.

D'abord, parce que nous avons tendance à ne penser qu’à notre petite personne. Avouons-le, nous sommes tous égoïstes par nature. Ne vous mettez pas la tête dans le sable et observez-vous réellement, et pas de façon complaisante. Nous sommes programmés pour nous occuper de nos propres intérêts. À la base, c’est un instinct de survie. Mais complètement laissé aller, c’est un poison pour les gens qui nous entourent. Et à cause de cela, nous ne voulons pas attendre et désirons immédiatement l’objet de notre convoitise. Parfois, nous voulons quelque chose de bien et raisonnable...mais tout de suite. Avez-vous remarqué que souvent, si nous n’obtenons pas instantanément ce que nous voulons, c’est parce qu’il y a d’autres personnes qui attendent aussi? Et pourquoi serais-je plus important(e) que l’autre qui attend?

Ensuite, comme je l’ai dit précédemment, parce que nous sommes habitués à ce que tout se passe vite, nous devenons impatients. C’est ici que notre société actuelle nous apporte un conditionnement supplémentaire à ne pas attendre. Nous détestons les pertes de temps, et si il n’est pas mal de rechercher l’efficacité, il y a une limite. Surtout si nous mettons une pression exagérée sur les autres. L’efficacité n’est surtout pas l’énervement et le stress. Et tous ces appareils censés nous faciliter la vie ont finit par augmenter les standards de propreté et de rapidité. Pensez qu’il y a une époque, une femme qui avait besoin d’un vêtement devait le coudre, et même à la main à une époque plus reculée. Si quelqu'un avait besoin d’une information, il devait se procurer un livre pour le savoir. La mécanique, l’électricité et les ordinateurs nous ont habitués à une très grande rapidité, et parfois, plus de stress.

Et finalement, nous sommes impatients parce que nous voyons plus souvent ce qui ne va pas que ce qui va. Je donne un exemple : J’attend à l’hôpital pour une entorse et c’est long! Comment je réagis? 1-« Quelle mauvaise journée! Il fallait bien que ça m’arrive à moi! Que nos hôpitaux fonctionnent mal! Je suis malchanceuse! » 2-« Une chance que ce n’est pas cassé! Ce n’est vraiment pas si grave. Il y a des choses bien pires que ça. C’est vraiment super d’avoir les services de santé gratuits. C’est très bien qu’ils s’occupent de cet enfant qui a de la difficulté à respirer avant moi. » Je pourrais vous donner plusieurs autres exemples mais, je pense que vous comprenez l’idée : le négativisme nous rend aussi impatients.

Pour terminer, j’attire votre attention sur la photo en haut de cet article. Il s’agit de rosiers sauvages venant du bas St-Laurent. Nous en voulions chez nous et ça nous a pris 6 ans avant de voir des résultats. Avez-vous remarqué que tout ce qui touche la nature demande du temps? Il n’y a pas de technologie pour hâter la croissance des plantes, des fleurs et des arbres : il faut juste attendre. La patience est une vertu qui se cultive dans la paix. Si vous voulez avoir une compagnie agréable, cultivez-la. Respirons par le nez : attendre a rarement fait mourir quelqu'un.

Ce texte vient d'une revue où j'ai publié pendant quelques années: Actes 29. 

vendredi 19 août 2016

Qui suis-je?


J'ai enlevé le lien de ce blog avec mon profil google +.
Alors, je vais écrire ce petit message en guise de profil pour ce blog.
Nommons-moi Sandrine Lafleur pour le moment.
Je suis une dame d'un âge moyen. Pas assez vieille pour avoir le respect dû aux personnes âgées, ni assez jeune pour susciter un quelconque intérêt associé à la jeunesse. Mes enfants sont grands, et j'ai des petits-enfants. Ni laide, ni belle, ni brillante, ni imbécile, ni mince, ni grosse, pas connue, vous me verriez passer et ne me remarqueriez pas, et c'est parfait ainsi!
Je fais partie d'une minorité au Québec: je suis évangélique. Et c'est un peu pour eux, pour vous en parler que je prend la parole (ou le clavier). Nous sommes très mal vus, surtout à cause des médias, et un peu à cause du ras-le-bol qu'à causé le catholicisme au Québec.
Je me propose de défendre notre situation à vos yeux, de l'expliquer selon mon point de vue et de vous montrer qu'on habite la même planète que vous.
Je vous proposerai parfois des nuances par rapport à certaines "positions" que prennent certains évangéliques et auxquelles je n'adhère pas pleinement, allant parfois jusqu'à m'excuser en leur nom pour ce que je considère une exagération.
J'ai une vie un peu plus tranquille que la majorité des gens autour de moi (par choix), et, un peu à cause de ça, j'aurai de petites réflexions à vous partager.
À part ça, que vous dirais-je d'autre de moi sans trop m'identifier précisément? J'aime la marche, la couleur, rire à en brailler, un petit café-dessert ou une coupe de vin, et jaser avec ouverture d'esprit. J'aime aussi travailler de mes mains.
Pour me contacter, écrivez un commentaire: ils arrivent dans ma boîte courriel pour modération. C'est donc la meilleure façon.

jeudi 18 août 2016

Un nouveau cahier


Et voilà! Je viens de partir ce blog. En fait, c'est un 2ème blog, avec une vocation différente. Si vous voulez, je garde pour moi l'identité de mon premier blog...pour le moment. Mais sachez que ça fait 6 ans et demi pour le premier et pas loin de 450 messages (437 au moment où j'écris ces lignes).
Ça me rappelle l'achat d'un beau nouveau cahier à l'automne (même si ce n'est pas l'automne), annonciateur d'un nouveau projet.
Celui-ci se veut un carnet pour mes réflexions n'ayant pas nécessairement rapport avec mon premier blog. 
Dans le premier, j'ai mis beaucoup de choses différentes! Vraiment! J'en avais qu'un seul, mais maintenant, celui-ci ira dans un sens et l'autre ailleurs. Mais...on finira par reconnaître mon style (C'que je peux aimer faire du mystère! Hi! Hi!) 
Ici, ce sera minimaliste, pas beaucoup d'images, ni de liens. J'imagine que ça va finir par évoluer.
Enfin, on verra! Je suis devant une "page blanche", et ça ne m'angoisse pas du tout!