vendredi 23 décembre 2016

Le vrai sens de Noel

Crèche de Place Royale à Québec
Je sais que pour plusieurs, ce blog en est un religieux. Fin de l'histoire, donc inintéressant.
Mais, ce que je tente de vous jaser ici, c'est de foi, et non pas d'une quelconque appartenance religieuse. Oui, je suis évangélique, mais pour ce qui est de Noel, c'est globalement que les chrétiens de toutes dénominations sont d'accord sur le sens de cette fête.
Noel.
D'où ça vient? Qu'est-ce que c'est devenu? Notre Noel d'aujourd'hui est un mélange de christianisme et de fêtes païennes, en particulier ce qui vient des Romains et de certains pays Nordiques. Aujourd'hui, le père-Noel, et plus dernièrement, les lutins ont pris toute la place. Comprenez-moi bien: j'ai toujours aimé l'ambiance de Noel, le sapin, les films un peu quétaine de Noel, les biscuits...
Mais, que faisons-nous là, à courir comme des dingues?
Comme je l'ai écrit sur mon compte facebook, il y a 3 ans:
Petit coming out: Pour moi Noel, ce n'est pas la magie de Noel, même si ça nous met le cœur en joie.
Ce ne sont pas les cadeaux, même si c'est agréable d'en donner et d'en recevoir.
Ce n'est pas le père-Noel, même s'il est bien sympathique le monsieur barbu.
Ce ne sont pas les lutins, même si ils sont très mignons.
Ce ne sont pas les anges, même si ils font très bien dans mon arbre de Noel.
Ce n'est même pas la famille, même si c'est très important de se voir durant les fêtes.
Non, Noel, ce n'est rien de tout ça, et je n'ai absolument rien contre toutes ces choses.
Mais Noel, pour moi, c'est simplement un rappel d'amour.
Celui de Dieu envers nous. Je fête la naissance de Jésus Christ, mon sauveur.

Bien sûr, on sait qu'historiquement, ce n'est pas vraiment dans cette période de l'année qu'Il est né. Les anciens chrétiens ont décidé de mettre ça dans cette période, pour pouvoir fêter sans que les Romains, occupés à fêter le nouvel an(solide), s'en rendent trop compte.
Alors je refuse d'arrêter de dire: Joyeux Noel! Et c'est ce que je vous souhaite: un Noel lumineux, plein d'espoir, de paix, d'amour et de joie.

mercredi 21 décembre 2016

Personne n'est parfait!


Relisant mon dernier article (merci!), je me disais que j’étais loin de faire toujours ce dont je parle. J’ai donc éprouvé un certain malaise à l’idée que des personnes qui me connaissent bien, et que, par hasard, j’aurais oublié de remercier, lèvent le sourcil en me lisant. En fait, ils pourraient bien le faire, je n’y peux rien et je n’en mourrai pas!
Ce que j’exprime dans mes articles, ce sont des choses auxquelles je réfléchis au moment où j’écris l’article : ce sont donc, des aspects de ma vie que je dois améliorer, comme vous probablement. Je ne suis pas parfaite évidemment, mais si il y a une chose que je peux avancer avec certitude, c’est que, vous qui lisez, vous n’êtes pas parfait non plus. Je ne dis pas ça pour me donner le droit de rester comme je suis, mais pour vous faire réaliser que (roulement de tambour : c’est ici que je plogue mon titre) personne n’est parfait.
La raison pour laquelle je veux parler de cela maintenant, c’est un peu pour faire suite à mon dernier message, pour donner un autre petit secret du bonheur. Le jour où quelqu’un arrête de vouloir que tout le monde soit parfait, en commençant par soi-même bien souvent, il se passe une petite libération dans sa vie. J’ai remarqué que les gens exigeants avec les autres sont rarement des gens heureux. Ils ont des attentes non rencontrées et sont souvent déçus.
Il y a ceux qui sont exigeants avec les autres et avec eux-mêmes et qui, par conséquents ne relaxent jamais. Et il y a ceux qui se pensent parfaits et croient donc que tout le monde devraient être parfaits comme eux. Excusez-moi, ce que je viens de dire est exagéré (mais ça m’a fait du bien): je ne connais personne qui oserait se dire parfait. Disons qu’il y a une tendance chez certaines personnes à magnifier inconsciemment leurs qualités et amenuiser leurs défauts. Comment font-ils ça, ou devrais-je dire, comment faisons-nous ça? Ça se fait tout seul puisque ce à quoi je fais attention, je trouve que c’est important. Et ce que je ne fais pas naturellement a souvent moins d’importance pour moi. Voilà comment les conflits naissent! Exemple : La cours de mon voisin est dans un ordre impeccable, mais il se lève tôt le matin et fait beaucoup de bruit. Il est très offensé par le joyeux fouillis de ma cours et ne comprends pas comment quelqu’un peut se lever aussi tard! Autre exemple : Je connais quelqu’un qui n’oublie jamais une fête et donne toujours un cadeau à chacun quand c’est leur anniversaire. On ne voit pas souvent cette personne car elle est très occupée. Le mois passé, elle s’est sérieusement disputée avec une amie, parce que cette dernière, qui va régulièrement visiter tous ses proches et membres de sa famille, a oublié sa fête. Encore autre exemple : je suis formidablement dans la lune, ce qui m’emmène à ne pas voir (et ne pas saluer) tout le monde. Certaines personnes ont été très blessées par ce manquement de ma part.
Des exemples, je pourrais vous en donner une tonne, et vous aussi assurément! Mais comment fait-on pour savoir si on est trop exigeants avec les autres? En passant, il y a des contextes où il est indiqué d’encourager quelqu’un à faire mieux. Je parle de l’attitude d’être en tout temps trop exigeant. Voici quelques phrases qui, si elles reviennent souvent dans vos conversations, ou même juste dans vos pensées, indiquent que votre prochain a besoin de bien se tenir! Pour bien comprendre le contexte, dites-vous que rien de criminel, illégal ou très grave se retrouve là où il y a des ….
« Je trouve que les gens qui….sont impardonnables! ».
« Je ne peux pas comprendre que des gens qui se disent chrétiens fassent….. ».
« Moi, les …, je ne suis pas capable! ». 
« Je suis scandalisé par…. ».
« Je trouve injuste que… ».
Suite à cette réflexion, nous nous retrouvons avec une valeur de plus en plus démodée dans notre société contemporaine : il s’agit du pardon. Il y aurait beaucoup à dire sur le fait de pardonner : un autre secret du bonheur. J'en ai aussi parlé dans cet article.

Aujourd’hui, il ne s’agit que de pardonner aux gens autour de nous d’être imparfaits…comme nous. Nous n’avons pas tous les mêmes défauts, mais nous n’avons pas les mêmes qualités non plus. Le jour où quelqu’un qui vous déplait un peu vous fera quelque chose de bien, de surprenant, que vous n’auriez pas fait vous-même, vous cesserez peut-être de lui demander d’être parfait.
Ce texte vient d'une revue où j'ai publié pendant quelques années: Actes 29